Hildegard Angel
(Jornal do Brasil – 2 de agosto de 2007)

 

Le 26, est morte à Rio, discrètement comme elle a toujours vécu, l´artiste peintre brésilienne internationalement reconnue Noêmia Guerra. Vivant en France, Noêmia a été une Brésilienne qui, dans le meilleur des sens, en a fait voir de toutes les couleurs. Tout d’abord, elle a commencé par remporter le  lauréat au Salon National d'Art Moderne de 1954, après des études avec le peintre français André Lhote. En 1958, ne résistant pas aux appels de l'art, elle a décidé de s’établir à Paris, en continuant ses études de peinture et  participant aux Salons d'Automne, Salons de Mai et  des expositions d'art contemporain du Grand Palais…

 

Guerra a participé aussi, et plusieurs fois, à l´Exposition Internationale d'Amiens, à l'Exposition Internationale Slovenj Grade l- Slovenia et à Marseille. Elle causé impression avec ses tableaux à la lumière intense et aux couleurs courageuses à l'Exposition du 22ème Prix International d'Art Contemporain de Monte Carlo. Au Brésil, Noêmia a pris part aux salons d'Art Moderne de Rio de Janeiro depuis 1951, dans les Biennales de São Paulo de 1963, de 1967 et 1975…

 

Noêmia Guerra s’est fait un grand nom. Je ne parlerai pas ici de titres, de prix, de sociétés importantes dont elle a été membre,  je vais parler de la femme intelligente, intéressante, curieuse, toujours ouverte à la découverte de nouveautés. Intéressée à la philosophie, elle a pris part aux cours du Collège de France et a été membre actif du Collège International de Philosophie, à Paris. Inquiétée par les problèmes de la société, elle a participé, pendant les dernières 15 années, aux Forums organisés par le journal Le Monde à la ville de Le Mans.

Récemment, elle se dédiait à l'étude de la calligraphie de la Chine et du Japon…

Et comme si tout ça ne suffisait pas, Noêmia appartenait au top du sommet le plus élevé de la high society de Rio de Janeiro. Mais ce n'était pas la vie en société qui attirait cette artiste, beaucoup plus tournée vers les pinceaux et la philosophie. La Brésilienne Noêmia, outre l'oeuvre remarquable, a laissé aussi une famille hors concours. Mère de l'entrepreneur du secteur immobilier Ricardo Cordeiro Guerra et d’une des premières combattantes pour l’utilisation des aliments biologiques au Brésil, Rosa Cordeiro Guerra…

 

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